top of page
WhatsApp Image 2021-08-04 at 21_edited_edited_edited.jpg

Diandra TCHATCHOUANG et Rise Up présentent: Take Your Shot, step one


crédit photo: @ines.shoot X Rise Up Association


Ce dimanche 12 juin 2022 marque le début de ‘Take Your Shot, Step one’, cette académie d’été 2022 de l’association Rise Up. En partenariat avec Nike, cet évènement a pour but d’aller au plus près des jeunes filles pour leur donner envie de pratiquer le basket, malgré le fait qu’elles n’en aient jamais fait.


Le projet ‘Take Your Shot, Step one’, créé par Diandra Tchatchouang, basketteuse professionnelle, et des éléments fondateurs de Rise Up, est un évènement qui, de base, se déroulait juste sur une journée.

Or, comme nous l’explique la basketteuse, médaillée d’argent et de bronze olympique avec l’équipe de France : « on était sur un évènement ‘Take Your Shot’ d’une journée où finalement tout se passait très bien et que l’on va continuer. Maintenant, on avait à cœur d’amener quelque chose de moins « one shot » (= évènement très court, se déroulant en une seule fois). On voulait quelque chose qui accompagne les jeunes filles à se construire un petit peu à travers le sport, et notamment le basket ». Le nouveau programme dure 15 semaines.






Et c’est de là qu’est né le programme ‘Take Your Shot, Step one’. Ce dernier se découpe en trois phases :

  • La première étape est d’aller au plus près des jeunes filles. Via des associations de quartiers et des éducateurs spécialisés, cette première phase permet d’établir une première connexion avec ces jeunes filles.


  • La seconde étape est de faire pratiquer ces basketteuses en herbe afin qu’elles soient plus familières avec ce sport. En plus de s’entrainer plus, le but de cette phase 2 est de leur faire découvrir de nouvelles expériences, comme de pouvoir s’entraîner au basket en dehors de leurs villes, d’avoir la possibilité d’aller voir des matchs au quai 54, etc. Rise Up et Diandra Tchachouang veulent leur faire découvrir toute la culture basket.


  • La troisième et dernière étape est de ‘rêver et s’envoler’. Lors de cette dernière phase, le but est d’avoir fait tomber amoureuses ses jeunes filles du basket et qu’elles se rapprochent d’un club pour prendre une licence.


L’évènement de ce dimanche 12 juin s’inscrit dans la première phase du programme. Ayant lieu à Bezons (95) le matin et Stains (93) l’après-midi, deux des zones ciblées par l’association, le but de cette première étape est d’aller chercher ces jeunes filles. Pour Diandra, «la première étape de ce programme est vraiment la phase représentative de l’évolution de ce programme ».



crédit photo: @ines.shoot X Rise Up Association


Pendant 15 semaines, elles vont se retrouver et découvrir un peu plus à chaque fois le basket. « Elles vont côtoyer des personnalités inspirantes, auxquelles elles pourront s’identifier, et de se rendre compte que si ces personnes ont réussi, alors pourquoi pas elles ! Et surtout, le plus important pour nous, c’est qu’au bout de ces 15 semaines, les rôles s’inversent. Aujourd’hui, c’est nous qui allons vers elles pour leur enseigner le basket et transmettre notre passion. Mais ce que nous aimerions par-dessus tout, c’est que ce soit elles qui courent s’inscrire dans un club de leur secteur, après ce camp. »


Alors, rendez-vous tout au long de cet été pour assister à l’évolution de ces jeunes basketteuses !


crédit vidéo: @jaadevisuals X Rise Up Association






ZOOM SUR DIANDRA TCHACHOUANG


crédit photo: @ines.shoot x Rise Up Association


Cette immense championne de basket d’1m86 (médaillée d’argent et de bronze avec l’équipe de France de Basket) s’est toujours voulu transparente sur l’évolution de sa carrière. En grande difficulté depuis le collège, elle s’est rendu compte que le sport allait de pair avec les bonnes notes. Elle a donc travaillé d’arrache-pied pour se donner les moyens d’arriver au sommet. Travailler dur pour réussir, c’est un peu le mantra de Diandra Tchatchouang. Et c’est sans compter sur le fait que le basket lui a redonné confiance en tant que joueuse mais aussi en tant que femme.


« Le fait d’être douée dans un domaine, d’être une ‘experte’ dans un sport ça amène de la confiance sur le terrain de basket mais aussi en dehors. Donc clairement, c’est ce que je souhaite à toutes les filles. Que toutes leurs insécurités se gomment grâce au sport ».



Diandra Tchachouang et la team Rise Up dimanche 12 juin crédit photo: @ines.shoot X Rise Up Association.



Sa carrière touchant à sa fin, Diandra Tchatchouang a bien évidemment envie de voir Take Your Shot grandir, d’être au contact des jeunes générations pour transmettre sa passion. Mais plus personnellement, la basketteuse a pour projet de construire un orphelinat associé à une section basket en son sein au Cameroun. Originaire de ce pays d’Afrique centrale, ce projet était une évidence pour elle, et ce depuis longtemps : « j’ai constaté qu’énormément d’enfants dormaient dans les rues et étaient livrés à eux-mêmes. Ce n’était tout simplement pas possible pour moi. Donc il y a six, sept ans, j’ai décidé que j’allais construire un orphelinat au Cameroun. En plus mon futur mari avait également ce projet avant que l’on se rencontre. C’est devenu notre projet en commun. »

48 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page